vendredi 15 février 2013

BRAVO A LA METHODE DES 3I

Félicitations à Eliaz, un petit garçon de Rosporden, sortir de son enfermement en 2 ans grâce à la méthode des 3i et ses bénévoles.
Nous avions rencontré Eliaz et ses parents l'été dernier pour nous renseigner sur la méthode des 3i.
Sylvie et Fabien avaient renforcé notre motivation à entreprendre les démarches pour mettre en place la méthode des 3i.
Nous sommes très heureux pour eux et pour Eliaz.




lire l'article du 11 février 2013 sur le Ouest France.
lien:
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Eliaz-un-jeune-enfant-autiste-sorti-de-son-enfermement-_29241-avd-20130211-64550702_actuLocale.Htm

dimanche 10 février 2013

DES BENEVOLES: POURQUOI ?! COMMENT ?!



Tout d'abord un grand merci aux personnes ayant déjà répondues présentes.

Nous organiserons bientôt une réunion afin de réunir tout le monde, pour répondre aux questions en suspend, et pouvoir donner un élan à notre projet. Nous vous contacterons prochainement.



Mais nous avons encore besoin que d'autres personnes répondent à notre appel !!!!

Peut être toi !

Il y a certains samedi soir ou dimanche après midi ou une fois de tant en tant tu ferais bien un truc sympa qui change de la routine.
Participer au déroulement d'un fest-noz, spectacle de danse, troc et puce, loto ...
tu peux faire parti de cette aventure et contribuer au dynamisme de l'association !

Les bénévoles de l'association ne seront en aucuns cas contraint de participer
à toutes les actions ( 5 par an, tout les 2-3 mois ).
A mon sens la générosité doit rester libre.
Mais un coup de pouce n'est pas de refus.

N'hésitez pas à nous contacter, merci à tous !!!
 Par téléphone : 06 23 56 01 81
 Par mail : fav29@free.fr





vendredi 1 février 2013

APPEL A BENEVOLE





A ce jour nous souhaitons mettre en place la méthode des 3i pour Nolann.
Nous devons créer une association afin de récolter des fond.
En faisant des lotos, tombola, et autres manifestations ...
Nous avons besoin de bénévoles motivés pour nous épauler et mener ses actions.
Nous cherchons des personnes avec du temps a consacrer pour monter les statuts avec nous et démarches administratifs,chercher des fonds , préparer l'organisation des évènements(prospecter pour avoir les lots d'une tombola....) Faire de la comptabilité(entrer des recettes et utilisation...)
Pour pouvoir financer l'installation de la salle de jeux  et les interventions du psychologue.
Car à ce jour la méthode des 3I n'est pas reconnue des autorités de santé, il n'y a pas de prise en charge de la sécurité sociale.Mais les choses sont en train de bouger car AEVE se bat pour ce faire reconnaître.
Nous devons trouver environs 500€ par mois de prestation du psychologue, et prévoir le coût des installations d'éveil .



 
Concarneau et sa région, si cette affiche vous a menée vers ce blog, n'hésitez pas à nous contacter
pour faire parti de cette belle aventure et permettre à Nolann de devenir un petit garçon comme les autres
 
Merci d'avance pour votre soutien.

L’ ENFANT AUTISTE, VIVRE DANS UN MONDE DIFFERENT.

 

 
L'autisme, ou plus généralement les
troubles du spectre autistique (TSA), est un trouble du développement humain caractérisé par une interaction sociale et une communication anormales, avec des comportements restreints et répétitifs.

L'autisme affecte la façon dont le cerveau traite les informations en modifiant, de manière encore non connue, l'organisation des réseaux de neurones durant le développement. Les symptômes sont généralement détectés par les parents dès les deux premières années de la vie de l'enfant.
1 enfant sur 150 en France naît autiste, il ne perçois pas notre monde de la même façon que nous, ce qui le frustre et l’entraine à des comportements stéréotypés rassurants lui procurant du plaisir, ( balancements, mouvements répétitifs, cris ou rire sans raison.) et crée une obsession pour certains objets.
Ce couper du monde pour ne pas souffrir « se renfermer dans sa bulle », carapace face aux situations déstabilisant.
Il est cependant importants de ne pas empêcher ces actions qui lui permette de se sentir bien. Les objets ne changent pas et sont bien plus rassurant que les gens, qui bougent et des expressions de visage qu’ il ne comprend pas.
Une situation non comprise ou forcer un comportement peux déclencher frustration et crise d’angoisse.
Il est important de souligner que l’autiste est incapable de faire « des comédies », pas tant que la communication avec l’autre et la possibilité de répondre à une consigne ne soit établies.
Des pleures et des cris traduisent obligatoirement une situation de mal être.
Ces situations de stress génèrent une substance au niveau du cerveau qui s’avère destructrice au niveau des connections neuronale.
L’enfant autiste ne peux pas aller vers l’autre s’il souffre sensoriellement et va alors se renfermer « dans sa  bulle » se couper du monde en reproduisant ses actions et gestes stéréotypés si rassurant.
On va alors essayer de comprendre les causes du mal être pour les isolées.
Créer un climat de décontraction, tendre la main à l’enfant pour entrer dans son monde.



 





CONNAÎTRE ET GÉRER UNE HYPERSENSIBILITÉ



Il faut être conscient de son hypersensibilité, pour l’accompagner au quotidien.
Comprendre sa perception des sens différente ou multiplié. Chaque enfant est
Différent et ressent le monde autour de lui avec plus ou moins de difficulté selon
Son degrés d’autisme.





LES SONS


Sourd à certaines de nos paroles il perçois les sons différemment et est sensible au ultrasons que nous ne percevons pas. Les sons élevés résonnent comme le tonnerre. Le brouhaha des lieux de forte activité sont très perturbants. A ces agressions l’enfant se bouche souvent les oreilles ou se tape la tête.
Il apprécie que l’on lui parle à voie basse et se réfugie souvent dans la musique.





LA VISION


Pouvant être floue, d’angle réduit, ne percevant que des fractions de notre visage il détourne le regard. La forte luminosité (fenêtre), les clignotements (télévision),et les pièces colorées absorbent son attention.





L ESPACE


Rassuré dans les lieux confinés, les grands espaces l’angoisse avec souvent l’obsession de fermer les portes. Les extérieurs provoquent souvent une fuite de l’enfant à la recherche d’un endroit moins stressant à s’approprier. (délimitations d’une allée, marches d’escalier, hall d’entrée.) On retrouvera aussi les stéréotypes si rassurants.(mains à la bouche nerveusement, balancement des bras, parcourt répétitif…)





L ODORAT


L’ enfant autiste porte de nombreux objets au nez (ou à la bouche) ceci afin de se rassurer sur la reconnaissance d’un aliment par exemple.
Il reconnaît plus facilement une personne à son odeur, (comme le fait un bébé) plus que par la vision ou l‘audition. Un changement de parfum d’une personne ou identique à une autre peut être déstabilisant.






LE TOUCHER


On observe une grande sensibilité au toucher, aussi l’enfant peux être gêné par le port d’un vêtement ou le brossage des cheveux. Une éraflure ou une coupure est traumatisante.
Le contact de l’autre est très difficile.
la baignade est souvent un moment de grande décontraction.






LA CONSCIENCE DE SOI


L’enfant autiste n’a pas conscience de son corps et ne se reconnaît pas dans le miroir. Entraînant souvent des problèmes de motricité, posture étrange, marche sur le pointe des pied.
Comme il ne maîtrise pas sa force et est moins sensible à la douleur, avec l’incapacité d’en exprimé la localisation.
Il souffre de la peur de la défragmentation du corps, soit ce qui peux sortir de lui, d’où la difficulté à devenir propre et se passer des couches ou de lui couper les cheveux.






ALIMENTATION
 
Intolérance au gluten et à la caséine. Présent dans les céréales dont le blé, et les laitages.
l'autisme serait directement provoqué par une intoxication à ces opioïdes. Dans tous les cas, il ne s'agit que d'hypothèses.
Le gluten et la caséine sont principalement composés de
protéines, qui peuvent être disloquées en peptides, qui peuvent à leur tour être disloqués en acides aminés. C'est ce qui se passe lors de la digestion, pour que les nutriments puissent passer la paroi intestinale.
Ces peptides opioïdes ne devraient pas (ou très peu) passer dans le sang, où leur présence est indésirable et donc combattue par des anticorps.
La paroi de l’estomac serait plus perméable chez l’autisme et laisserai passer les peptides mal digérées vers la circulation sanguine et se retrouveraient en grand nombres au niveau du cerveau. Elles agiraient sur les récepteurs aux opiacés comme le font opium, morphine et endorphine. L’intoxications aux opiacés peut engendrer des trait autistique .Agissant sur les réponses à la douleur, le stress, et le contrôle des émotion. De nombreuses famille mettant en place un régime sans gluten et caséine remarque de nette amélioration du comportement de leurs enfants. Qui un temps à la mise en place provoquerai un manque et un état de sevrage similaire aux toxicomanes.

 

LA METHODE DES 3I




Mise en place par l’association AEVE (Autisme Espoir Vers l’Ecole).
Initiative de Catherine de la Presle, qui à créer la méthode en France après un voyage au USA (Inspiré de la méthode Sun rise) pour aider son petit fils autiste.
Aujourd’hui sorti d’affaire après 2 ans de méthode et qui mène une vie et une scolarité normale.
Consistant à faire intervenir plus de 30 bénévoles pour venir interagir avec l’enfant pour établir le contact par le jeu.

Intensive : 40h semaine, 6 à 7 heures/journée.

Individuelle: seul à seul, le bénévole vient jouer avec l’enfant 1h30 / semaine.

Interactive: le but est l’échange par le jeu et non l’apprentissage.

Généralement au domicile de l’enfant, on installe une petite salle de jeu . Un cocon calme et rassurant pour une détente totale. Le but étant d’entrer en relation avec l’enfant en l’imitant pour établir le contact visuelle. Puis partager en jouant à partir de ces centres d’intérêt. Le jeu est sans attente particulière selon les envies de l’enfant. Ceci chaque jour pour quarante heures semaines.

La salle de jeux doit être de petite taille, la fenêtre sera masqué et le sol insonorisé.
Des étagères accueilleront les jeux sélectionnés placés en évidence et en hauteur afin que l’enfant sollicite son bénévole pour y accéder.
Des accessoires indispensables y seront placés: toboggan, appareil à musique, balançoire, tapis de repos, cerceaux, cordage, horloge, couverture, miroir, crayons, tableau noir, ballon, trampoline, une table basse et 2 chaises, tableau des bénévoles, et d’autres encore s’ajouteront selon l’évolution et les centres d’interets de l’enfant.

Au travers toutes ces interactions, l’enfant va pouvoir recréer les connections manquantes de son cerveau. Qui une fois établies sont permanentes.
Ainsi nous voyons l’enfant repasser par toutes les étapes de 1à 3 ans, qui n’avait pas pu être acquises. (le quatre pattes, les balbutiements, la parole etc …)
Puis un jour l’enfant dessine sont premier bonhomme, symbole de la conscience de soi et de la maturité nécessaire pour intégré l’école progressivement.

Une psychologue AEVE occupera un créneau horaire de bénévole avec l’enfant une fois par semaine pour évaluer les progrès réalisés.
Elle animera également la réunion mensuelle avec les bénévoles pour établir le projet de suivi de l’enfant.
Au bout d’environ 2 ans le petit prince sort de sa bulle, prêt à croquer ce monde qui le terrorisait tant. Puis doucement réintégrer l’école.


UN ENFANT DIFFERENT, UN PETIT PRINCE DANS SA BULLE.



                  



Il était une fois un bébé bien sage, trop sage.
Et plus il grandi, plus nous nous interrogeons.
Pourquoi ne joue-t- il pas avec ses jouets et préfère les aligner ?
Pourquoi fixe-t-il la télévision et évite de nous regarder ?
Pourquoi mange-t-il qu'une seule sorte de petit pot ?
Pourquoi ses gestes répétitifs et ses pleures inexpliqués ?
Est-il sourd ? il ne répond pas à son prénom, quant on lui parle il ne nous regarde pas.

Il y a quelque chose qui ne va pas, en tant que parents ont s'inquiètent.
Dans un premier temps ont  cherchent des réponses sur le net.
Et là ont refusent d'accepter nos conclusions: notre fils serait-il autiste ?
Même nos proches n'y croyaient pas, "mais non, il prend son temps"
Alors nous décidons de prendre rdv avec un pédiatre.
Nolann réalise différents tests  et à 2 ans le verdict tombe:
Notre fils est atteint de troubles envahissants du développement.
Nolann est autiste.

Notre monde s'écroule, pendant presque un an nous refusons la réalité, sera t-on assez fort ?
Nous abandonnons nos projets ( évolution professionnel, construire notre maison, partir en vacances ...)
l'un de nous ne pourra plus travailler et devra rester à ses cotés.
Le plus difficile à accepter est de se dire: cet enfant ne parlera jamais,
ne pourra pas exprimer ses émotions et nous ne pourrons pas partager des beaux moments de complicité comme les autres. Notre enfant sera malheureux.
C'est ce que nous imaginions.

Pourtant nous ne pouvions pas nous laisser abattre, la vie continue.
Après avoir accuser le coup, on décide de prendre les armes pour notre petit garçon.
Gonflés à bloc nous sommes prêt à déplacer des montagnes.
On devient expert des sujets des troubles du comportements, en lisant, fouillant le net...
Fort de notre enseignement, nous nous mettons à sa porté, en lui parlant doucement, en se mettant à son niveau pour capter son regard, à orienter ses jeux vers ses centres d'intérêt (les sensations) trampoline, toboggan, ballon de gym, coussins avec textures, la musique ...
Chaque jour il faut répéter et rassurer.

A ses trois ans, Nolann est trop grand pour rester à la crèche, pourtant nous ne pouvons pas l'isolé à la maison.Il entre alors en hôpital de jour pédo-psychiatrique pour suivre un programme développemental à temps partiel. Cependant, ce suivi quelques heures par semaine reste insuffisant pour des enfants qui ont besoin d'une stimulation intensive. Le travail reste basé sur l'éveil et ne peut être que bénéfique.

A force de répéter les progrès arrivent, voilà que notre petit bonhomme découvre qu'il y a un monde en dehors de sa bulle.
Puis des sourires, des regards soutenus, des tendres câlins, le mot oui"iiiii" et papapapa.
Nolann sifflote et chantonne quelques sons.
Nolann réalise que le coussin qui bouge sur le canapé est un chat et qu'il a aussi une petite soeur
qui à présent marche, court et envahi son espace ainsi que ses objets tant adorés.
A trois ans et demi nous décidons de faire intégrer Nolann à l'école avec une assistante de vie scolaire.

Un jour de juillet 2012 nous faisons la découverte de la méthode des 3i. C'est une méthode développementale douce mais intensive par le jeu, réalisée à domicile avec l'intervention d'une équipe de bénévoles. Les résultats semblent encourageant.
Dans un livre une grande mère raconte comment au travers cette méthode elle a sorti son petit fils de sa "bulle".

Aujourd'hui elle dirige une association (AEVE) pour diffuser la méthode et aider d'autres enfants.
Puis on découvrent qu'un petit garçon suit les 3i près de chez nous. Nous contactons ses parents pour en savoir plus. En un an de méthode environ leur fils est presque sorti d'affaire, parle et reprend une scolarisation.
C'est décider nous partons pour Paris nous former à la méthode.

Aujourd'hui nous sommes convaincu de ses bienfaits et souhaiterions la mettre en place pour Nolann. Il nous reste un problème à résoudre, son financement.
La méthode nécessite l'installation d'une salle de jeux et l'intervention régulière d'un psychologue  formé par aeve pour orienter les travaux et l'évolution en douceur.
La méthode des 3i existe en France depuis 5 ou 6 ans et n'est pas encore reconnue des autorités de santé. Ce n'est pas parce qu'elle n'est pas reconnue, qu'elle n'est pas recommandable. C'est seulement un très long processus administratif, des études médicales et psychologiques, des tests, des résultats..... Bref, pour l'instant pas de prise en charge de l'assurance maladie.